les réflexes archaïques

maillons forts de notre existence

« Les réflexes archaïques ou primaires sont des mouvements automatiques, involontaires que l’on observe chez le nouveau-né en réaction à des stimuli sensoriels spécifiques. La plupart émergent in utero, maturent pendant la naissance et s’intègrent durant la première année de vie de l’enfant. »

Afrem.org

Tout se complique quand les réflexes archaïques ne sont pas intégrés, sachant que ce dysfonctionnement peut toucher tout type d’individu, quelle que soit son intelligence. En cas de non-intégration, le bon développement de la personne va se trouver durablement impacté, ses facultés d’apprentissage altérées. Thérapeute professionnelle, j’identifie le ou les réflexes archaïques à traiter afin d’en assurer l’intégration, libérant ainsi l’ensemble du potentiel en sommeil de l’enfant ou de l’adulte.

« Les réflexes archaïques peuvent être considérés comme des échafaudages grâce auxquels les étapes du développement neuro-sensoriel et moteur de l’enfant peuvent être franchies avec succès. »

Marie-Claude Maisonneuve

L’intégration des réflexes archaïques, bénéfique et possible à tout âge.

Ils vont se manifester dans un ordre chronologique. Au tout début de l’existence, durant la vie intra-utérine, ils apportent au fœtus les stimulations nécessaires à son développement. Certains sont déclenchés par les contractions lors de l’accouchement ou juste après.  Ils aident le bébé à naître, survivre, puis à s’adapter à son nouvel environnement et à la gravité. Essentiels à sa jeune vie, à sa protection, sans la contribution des réflexes archaïques, le développement du nourrisson subirait des carences. Intégrés, ils constituent des éléments moteurs incontournables de la construction de l’être permettant ainsi à la personne de bénéficier de tout son potentiel et d’utiliser pleinement l’ensemble de ses facultés d’apprentissage.

Fondamentaux pour le bon développement de la personne, environ 70 réflexes archaïques ont été répertoriés à ce jour. Et notamment :

Pourquoi intégrer les réflexes archaïques ?

L’acquisition progressive de la coordination des mouvements grâce aux réflexes archaïques va donner ensuite accès à des apprentissages de plus en plus sophistiqués pour aboutir à l’acquisition du langage, la maîtrise de la lecture et de l’écriture entre autres, sous l’égide des réflexes posturaux.

Quand les réflexes posturaux prennent la relève, l’apprentissage s’intensifie…
Un réflexe archaïque disparaît et cède la place au suivant lorsque l’expérience sensorielle et motrice qu’il était chargé de faire vivre au bébé est complète. Parallèlement au système nerveux qui gagne en maturité, les réflexes s’intègrent progressivement, laissant peu à peu la place aux réflexes posturaux. Même si les premiers gardent toujours leur rôle de protection pour réapparaître en cas de danger ou de survie. Un exemple ? Le réflexe de parachute vous permet de placer vos mains en avant pour vous protéger lors d’une chute.

Grâce aux réflexes posturaux, l’enfant va interagir de manière plus consciente avec son environnement. Dans un premier temps, le bébé va redresser la tête, observer l’environnement qui l’entoure, puis ramper, s’asseoir, se déplacer à quatre pattes et enfin se mettre debout pour marcher sur ses deux jambes. Puis l’enfant va partir à la conquête du monde en déployant l’ensemble de ses capacités, dans le cas où son développement premier n’a pas été perturbé…

Vive la motricité libre !

Bébé va acquérir et intégrer nombre de réflexes la première année de son existence ! Et certains apprentissages vont être fondateurs : le retournement, le ramper, le 4 pattes, le fait d’apprendre à s’asseoir et à se mettre debout seul… Mieux vaut qu’il s’empare de ces précieux atouts sans l’aide de matériels de puériculture.

« La rémanence de réflexes archaïques empêche l’enfant d’acquérir la totalité des moyens physiques qui lui sont nécessaires pour être à l’aise dans ses apprentissages, d’où ses difficultés scolaires et/ou comportementales »

Marie-Claude Maisonneuve

Les réflexes archaïques sont organisés selon un schéma d’apparition bien précis. Si les premiers réflexes ne peuvent se développer, ils resteront actifs et empêcheront les suivants de se développer correctement à leur tour. Un réflexe non intégré surcharge notre système nerveux et réduit notre faculté d’apprentissage empêchant le développement des réflexes posturaux. Un exemple ? Prenons le cas du réflexe de succion ou du réflexe d’agrippement palmaire non intégrés : l’enfant continue inexorablement à sucer son pouce et il agrippe son stylo plus qu’il ne le tient ! Son développement est contraint, embarrassé, freinant son épanouissement.

L’enfant en particulier va alors au-devant de grandes difficultés dont il ne viendra à bout qu’en déployant une énergie qu’il ne pourra consacrer à de précieuses acquisitions.
Le « parasitage » né de la non-intégration va particulièrement s’exprimer dans les situations de stress, d’apprentissage, de fatigue donnant notamment naissance à des déficits posturaux, des difficultés comportementales ou émotionnelles

Comment observer des réflexes archaïques non intégrés ?

Comment se déroule une séance d’intégration des réflexes archaïques ?

1

En début de séance, préparation à l’aide des outils de Brain Gym,

2

Définition de l’objectif thérapeutique,

3

Vérifications et pratiques en mouvement,

4

Prescription de pratiques à réaliser à la maison.

« Chéri.e, on n’oublie pas les dents, le pyjama, les réflexes archaïques… et puis dodo ! »

La pratique liée à l’intégration des réflexes archaïques ? L’occasion idéale d’instaurer ou d’enrichir votre rituel du soir s’il existe déjà. Avec votre enfant, vous allez vivre un moment privilégié au même titre que le petit massage bienfaisant ou l’histoire lue avant de dormir.

Avant la première séance, je vous ferai parvenir un questionnaire d’évaluation du niveau d’intégration des réflexes archaïques destiné à mieux évaluer la problématique en présence.

À partir de quel âge peut-on traiter les réflexes archaïques ?

Les réflexes sont censés être intégrés à l’âge de 3 ans. 
Je peux intervenir auprès d’enfants ou d’adultes, quel que soit leur âge, notamment dans le cas de troubles mis en évidence par un confrère thérapeute ou un enseignant.
Il peut aussi s’avérer utile d’envisager un bilan autour de l’entrée en CP. On évitera ainsi à l’enfant d’accumuler du retard et qu’il n’ait recours à des stratégies de compensation liées à la non-intégration des réflexes.

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